Eoliennes : leur développement sur les littoraux et en mer crée de l’emploi

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Les éoliennes ont plus que jamais le vent en poupe et leur développement augure du meilleur  pour l’emploi dans ce domaine. Aujourd’hui, l’éolien fait travailler plus de 20 000 personnes en France, mais surtout, c’est secteur où l’emploi croit à hauteur de 17% par an depuis 2015 en moyenne !

 

Ainsi, Enerfip (plateforme de financement participatif des énergies renouvelables en France) vient de réaliser une levée de fonds d’un million d’euros en un temps record, pour un projet d’éoliennes en mer au large de Dieppe et Le Tréport par un consortium composé de Engie, de l’EDPR, de la Caisse des Dépôts, de Français, de Portugais et de Japonais. En Occitanie, en Aquitaine, sur la Côte d’Opale et sur tout le littoral jusqu’à Bordeaux, les parcs d’éoliennes se développent à vitesse grand V depuis la libéralisation du marché électrique français, pour atteindre aujourd’hui 20% de notre consommation énergétique totale.

 

« L’industrie du vent représente désormais 4 nouveaux emplois par jour en France, à elle seule », explique le Syndicat des Energies Renouvelables (SER). « Courant septembre 2019, on connaîtra le nom de l’industriel qui fabriquera les fondations d’un nouveau parc d’éoliennes au large de Saint-Brieuc, Ailes Marines et la région Bretagne promettent près de 300 emplois nouveaux en 3 ans ».

 

Aujourd’hui, lundi 26 août 2019, démarre aussi une enquête publique qui doit durer un mois en Occitanie, pour un nouveau parc à Passa, dans le secteur de Perpignan. Les Pyrénées orientales veulent devenir la première région maritime et d’ailleurs, la première région de France en matière d’énergies renouvelables, avec 200 voire 300 nouvelles éoliennes d’ici 2030, et 100% des besoins en énergie couverts d’ici 2050. Avec, à nouveaux, des emplois créés en conséquence. 1400 personnes travaillent déjà dans l’éolien en Occitanie. Dans les Aspres, où le nouveau projet verrait le jour, le taux de chômage est largement au-dessus de la moyenne nationale, et l’emploi dans l’éolien recrute essentiellement en local, d’où l’intérêt de développer ces énergies renouvelables pour les collectivités territoriales qui cherchent à booster l’emploi.

 

« L’éolien fait intervenir plusieurs types de métiers différents », explique l’association France Energie Eolienne (FEE). « Avec des spécificités pour l’éolien maritime, offshore. Dans tous les cas, le secteur recrute des chefs de projet, des coordinateurs, des directeurs, des ingénieurs structure, des managers hygiène sécurité environnement, des responsables d’études environnementales, souvent spécialisés dans la faune, la flore et les écosystèmes côtiers, des responsables des relations industrielles, des techniciens de maintenance… Du projet à développer ex nihilo à l’exploitation et à la maintenance des éoliennes, les métiers sont variés ».

 

Pour EDF Energies Nouvelles, « Il y en a aussi pour tous les niveaux de formation : niveaux CAP et bac pro, plutôt dans les usines pour les postes d’opérateurs, dans les métiers du composite, du câblage, de l’électronique, de l’assemblage et du montage, mais aussi au niveau de la construction et de l’installation, avec des compétences spécialisées pour ce qui concerne les parcs en mer. On va aussi avoir beaucoup de métiers liés à la logistique, et pour cela il nous faut des marins, des opérateurs embarqués. Enfin, on va avoir du bac +2, pour la maintenance notamment, et des bac + 3, +4 ou +5 pour la conception, le suivi et la réalisation des projets ».

 

 




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